C’est à Whitehorse, au Yukon, territoire fédéral, que commenceront le 29 mai les audiences publiques de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Les audiences, qui sont attendues depuis longtemps, permettront d’abord d’entendre les témoignages des familles des victimes.
En attendant, les commissaires responsables de cette enquête parcourent les différentes régions du pays pour colliger les témoignages des survivantes et des familles en vue du début des audiences.
D’ici le 29 mai, les commissaires s’arrêteront entre autres au Yukon, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, en Alberta, au Manitoba, en Ontario et en Nouvelle-Écosse pour des rencontres consultatives.
Ailleurs, ces rencontres ont déjà eu lieu. C’est le cas de Wendake (dans la région de la ville de Québec), de Montréal, (toujours au Québec), d’Ottawa (en Ontario) et de Vancouver (sur la côte ouest du pays).
Le but de ces rencontres est « de permettre à l’Enquête nationale de se renseigner sur les questions locales, les pratiques et les protocoles culturels, de mieux comprendre les problèmes historiques propres à chaque région et de permettre aux équipes juridiques et de la santé de commencer à préparer les familles et les survivantes en vue de leur participation aux auditions avec les familles ».
D’abord écartée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, cette enquête nationale est une promesse que le Parti libéral de Justin Trudeau avait faite avant d’être élu parti au pouvoir à l’automne 2015.
Les travaux de la commission devraient s’échelonner sur deux ans et sont dotés d’un budget de près de 54 millions de dollars.
Le lent processus de démarrage de ces audiences avait inquiété des groupes autochtones comme l’Association des femmes autochtones du Canada.
RCI avec La Presse Canadienne
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