Mohamed Yangui était à la mosquée de Québec lorsqu’Alexandre Bissonnette y est entré en janvier dernier et a fait six victimes.
Deux mois plus tard, le président du Centre culturel islamique de Québec dit qu’il est encore terrifié :
« J’ai toujours le sentiment qu’il y aura quelqu’un derrière moi qui va me tirer, c’est très difficile. » Mohamed Yangui explique que ce sentiment de terreur est toujours présent à la mosquée.
Dans les dernières semaines, le Centre culturel est entré en contact trois fois avec les services policiers de Québec.
Mohamed Yangui explique que la communauté est inquiète et se sent menacée. Surtout après avoir vu des hommes louches rôder près du centre.
« Il y avait des personnes qui ont demandé de l’argent, c’était le même scénario de (que) Bissonnette. Et puis, ils ont essayé d’ouvrir la porte et, par la suite, on ne les retrouve nulle part et on a appelé la police ».
C’est ce que M. Yangui a confié aux journalistes jeudi alors qu’Alexandre Bissonnette comparaissait au Palais de justice de Québec.
Fait à noter, des policiers patrouilleurs circulent régulièrement dans le quartier où se situe la mosquée au moment des prières, et ceux qui la fréquentent restent vigilants et se relaient à l’entrée pour faire de la surveillance.
Les séquelles de ce triste événement sont toujours vives. Deux hommes blessés durant cette attaque du 29 janvier dernier sont toujours aux soins intensifs.
RCI avec Radio-Canada Québec
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