Les États-Unis sont les plus grands importateurs mondiaux de produits de la mer.
Le 10 avril dernier, le plus grand partenaire économique du Canada a annoncé la mise en place de nouvelles règles pour s’assurer que les produits de la mer importés sur son territoire soient pêchés de façon responsable.
Ce qui veut dire que les pêcheurs canadiens devront démontrer que leurs façons de pêcher tiennent compte de la protection des mammifères marins comme les baleines présentes dans la baie de Fundy.
La baie de Fundy est un plan d’eau qui touche les provinces de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick au Canada, et l’État du Maine.
L’ajout de ces règles inquiète des associations de pêcheurs canadiens comme la Coldwater Lobster Association en Nouvelle-Écosse. Son président, Bernie Berry, croit que les mesures déjà en place devraient satisfaire les Américains comme la fermeture de la pêche au homard deux fois l’an lorsque les baleines s’approchent des zones côtières de la Nouvelle-Écosse.
« Je pense qu’on est conformes, mais il faut satisfaire leurs normes. Et s’ils trouvent qu’on n’est pas conformes, ça pourrait signifier des changements à notre matériel de pêche, ce qui pourrait être très coûteux. » Bernie Berry, président de la Coldwater Lobster Association.
Du côté de Pêches et Océans Canada, le ministère canadien qui régit l’industrie de la pêche au pays, on dit qu’il est trop tôt pour déterminer l’impact réel de ces nouvelles mesures.
Plus tard en 2017, les États-Unis publieront la liste des pêcheries conformes, selon le pays. Les pêcheurs qui ne respecteront pas les normes américaines bénéficieront d’un délai de quatre ans pour s’y conformer.
Deux tiers des prises en eaux canadiennes se retrouvent sur le marché américain.
En 2015, la valeur des pêches commerciales du Canada atlantique au débarquement s’élevait à 2,8 milliards de dollars canadiens.
RCI avec Radio-Canada Acadie et CBC
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