Lorsque Marine Le Pen a pris les rênes du Front national en France en 2011, mettant de côté son père, elle s’est engagée dans un exercice de dédiabolisation afin que ce parti, jugé par certains comme étant trop à droite, intéresse davantage les électeurs.
Six ans plus tard, à quelques jours du premier tour des présidentielles françaises et selon des sondages, Marine Le Pen se retrouve au coude à coude avec Emmanuel Macron, meneur du groupe En Marche !.
Derrière eux, il y a Jean-Luc Mélenchon, le président du parti La France insoumise, sorte de populisme de gauche, qui s’immisce dans la course.
Pour faire la lumière sur la montée du populisme de droite à la façon Le Pen, Frédéric Boily, professeur de science politique en Alberta.
M. Boily est en France à titre de chercheur invité au CEPEL, le Centre d’études politiques de l’Europe latine de l’Université de Montpellier.
Et comme l’explique Frédéric Boily au micro de Maryse Jobin, les différences entre Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen ne sont pas si importantes.
ÉcoutezM. Boily a présenté un mémoire de maîtrise (entre 1993 et 1995) sur le parti du Front national de Jean-Marie Le Pen à l’Université Laval à Québec.
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