Bernard Dubé, de New Richmond, trappe de nombreuses espèces, dont le lynx, l’ours, le coyote et l’écureuil

Bernard Dubé, de New Richmond au Québec, trappe de nombreuses espèces, dont le lynx, l’ours, le coyote et l’écureuil
Photo Credit: Radio-Canada/Isabelle Larose

Être un trappeur au Canada est plus qu’un métier. C’est un art!

L’époque des coureurs des bois est peut-être révolue, mais cela n’empêche pas une vingtaine de milliers de Canadiens, dont 8000 au Québec et 7000 en Ontario, de pratiquer encore aujourd’hui cette activité ancestrale.

Faire du piégeage ou de la trappe au Canada l’hiver est bien sur une occasion de partager une passion qui se transmet depuis des générations par les liens familiaux et l’amour de la forêt. Mais c’est aussi pour près de 20 000 Canadiens une occasion d’arrondir leurs fins de mois.

Chaque année, les trappeurs québécois, notamment, capturent environ 200 000 animaux à fourrure. En 2014, la valeur des exportations québécoises de peaux d’animaux se chiffrait à 160 millions de dollars!

Sous les pressions énormes il y a une dizaine d’années de l’Union européenne, les trappeurs canadiens ont défini de nouvelles normes de piégeage qui sont aujourd’hui les plus humaines du monde.

La fourrure canadienne a ainsi la cote particulièrement sur les marchés du luxe émergents, tels que la Russie et la Chine. L’Institut de la fourrure du Canada y a fait beaucoup de promotion dans les 10 dernières années.

Annuellement, 200 000 bêtes – du rat musqué à la martre en passant par le castor – tombent dans les pièges que des chasseurs leur tendent pendant la saison hivernale. Ces chiffres concernent le Québec seulement.

Catégories : Économie, Environnement et vie animale
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