Mercredi, en fin de journée, Rachel Notley a conseillé à la Colombie-Britannique de ne pas menacer l’économie en s’opposant à l’expansion du pipeline Trans Mountain qui achemine du pétrole albertain vers la côte ouest du pays pour ensuite l’exporter vers de nouveaux marchés en Asie.
Ce projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain a d’abord été approuvé par le gouvernement fédéral l’automne dernier et a ensuite reçu l’approbation du gouvernement libéral de Christy Clark, alors que son parti était au pouvoir.
Mais lors des élections de la semaine dernière en Colombie-Britannique, dans cette province qui donne sur l’océan Pacifique, Mme Clark n’a pas réussi à obtenir la majorité.
Il faut ajouter à cela le fait que les néo-démocrates se rapprochent des libéraux quant aux nombres de sièges et que le Parti vert semble détenir la balance du pouvoir. Ces deux formations politiques s’opposent à l’expansion de l’oléoduc Trans Moutain.

Ce qui fait craindre le pire pour ce projet de pipeline dont l’Alberta, la province voisine, a besoin pour lui permettre d’accroître les débouchés pour ses produits pétroliers.
« Je suis en complet désaccord avec ceux qui pensent qu’une province ou une région peut prendre en otage l’économie d’une autre province, ou dans ce cas, de tout notre pays. Ce n’est pas la façon dont fonctionne le Canada », dit Rachel Notley.
C’est la semaine prochaine qu’on saura si Christy Clark formera un gouvernement majoritaire en Colombie-Britannique puisqu’il y aura un recomptage dans deux circonscriptions.
RCI avec Radio-Canada Alberta (selon un texte de Laurent Pirot)
En complément
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.