« La clinique dispose d’un bon accès à l’eau, mais je ne peux pas confirmer qu’elle soit potable », dit Anita, sage-femme au Liberia.

« La clinique dispose d’un bon accès à l’eau, mais je ne peux pas confirmer qu’elle soit potable », dit Anita, sage-femme au Liberia.
Photo Credit: WaterAid/Carielle Doe

Relation mère et sage-femme : une série photographique révèle similitudes et différences selon les pays

Une série de photographies des moments intimes entre de nouvelles mères et leur sage-femme a été dévoilée par l’organisme WaterAid Canada, en guise de préparation au 31e Congrès triennal de l’International Confederation of Midwives (ICM). La conférence mondiale des sages-femmes réunira plus de 4000 de ces expertes à Toronto du 18 au 22 juin.  

Cueillies au Royaume-Uni, au Canada, au Malawi, en Tanzanie, au Rwanda et au Bangladesh, les photographies et interviews mettent en lumière le travail de soutien émotionnel et médical des sages-femmes et montrent, selon WaterAid, combien les sages-femmes du monde ont des choses en commun, peu importe où elles travaillent. 

Pour WaterAid, qui s’intéresse particulièrement à l’accessibilité à l’eau, il était aussi important de montrer par cette série de photographies les différentes conditions de travail. Les sages-femmes dans les hôpitaux modernes bénéficient de protocoles d’hygiène stricts, alors que celles qui travaillent dans des régions du monde en développement commencent souvent leur journée en s’occupant de trouver l’eau pour nettoyer les planchers et les draps, pour se laver les mains et pour pouvoir offrir aux femmes en travail d’accouchement un verre d’eau propre.

L’un des témoignages faisant partie de la série présentée par WaterAid est celui de Ruth, au Malawi. Mère pour la première fois à 19 ans, elle a donné naissance à son fils au Centre de santé Ngokwe à Machinga.

« J’ai apporté de chez moi trois tissus chitenje, l’un d’entre eux a servi à couvrir bébé et les deux autres ont été utilisés durant et après l’accouchement. J’ai aussi apporté du plastique en rouleau pour garder le lit propre puisqu’il n’y a que deux lits dans la clinique. Malgré ces défis, je suis contente d’avoir compté sur l’aide de mon infirmière sage-femme. Elle a été très aidante. »

En 2015, 2100 nouveau-nés sont morts chaque jour de maladies telles que le tétanos, la pneumonie ou la diarrhée. Ces affections sont toutes fortement liées à des problèmes d’hygiène. Selon WaterAid 38 % des établissements de soins de santé dans les pays en développement n’ont pas d’approvisionnement en eau, 19 % ne fournissent pas d’assainissement approprié et 35 % n’ont ni savon ni eau pour exercer de bonnes pratiques d’hygiène.

Radio Canada International avec WaterAid Canada
Catégories : International, Santé
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