La province la plus à l’ouest du Canada est la seule qui ne s’est pas encore dotée d’une politique ou d’une loi sur les services en français.
Cette semaine, l’Alberta a adopté une politique pour augmenter la qualité et l’accessibilité de l’offre de services en français.
Padminee Chundunsing, présidente de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB), voudrait que les choses changent.
« La province ne s’intéresse pas aux enjeux francophones. »
Mme Chundunsing affirme que les besoins pour créer une telle politique en Colombie-Britannique sont réels.
Elle souhaite que les élus soient sensibilisés aux enjeux des Franco-Colombiens.
« Pour eux, les chiffres comptent. Alors, si on leur fait voir que les chiffres ont augmenté, peut-être qu’ils comprendront. » – Padminée Chundunsing
D’ailleurs, la présidente de la FFCB compte travailler en ce sens avec Jean Johnson, nouveau président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA)
M.Johnson a eu cette réaction :
« J’oserais dire qu’il y a encore une province qui n’a pas de reconnaissance officielle […] la fédération se rallierait et célébrerait cette dernière province pour reconnaître sa communauté. »
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a fait savoir, par courriel, qu’il s’est engagé à servir les francophones de la province, en vertu de l’entente avec Ottawa sur les langues officielles.
RCI avec Radio-Canada Colombie-Britannique-Yukon (selon des informations recueillies par Nahila Bendali)
En complément
L’Alberta se dote d’une politique de services en français (Radio-Canada Alberta)
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