Airbnb est une plateforme en ligne qui permet d’avoir accès à des logements locatifs dans plusieurs pays. Dans Le Plateau-Mont-Royal, à Montréal, le phénomène prend des proportions qui inquiètent certains habitants. Ce qui a mené à une marche de protestation qu’organise le Comité de logement de ce quartier particulièrement prisé des expatriés européens, principalement français.
De l’agitation en perspective
Le Comité logement du Plateau-Mont-Royal organise une manifestation pour demander l’interdiction totale du phénomène Airbnb.
Dans une entrevue avec Alice Chantal Tchandem, Philippe Desmarais, organisateur communautaire, a dit redouter les effets perturbateurs de ce phénomène qui crée des bouleversements profonds dans le quartier.
En plus de l’offre de logements locatifs qui s’effrite à cause de l’assaut de touristes étrangers dans ce quartier du cœur de Montréal, entre les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont, le Comité dénonce l’augmentation vertigineuse des prix des loyers et le bruit permanent qui perturbe la tranquillité des habitants et détériore considérablement leur qualité de vie.
Écoutez
Aucune possibilité d’encadrement!
Le Comité est ferme dans ses revendications. Chercher à encadrer le phénomène, comme le souhaitent les politiques, serait ouvrir la voie à plus de désordre dans le quartier, estime Philippe Desmarais.
Prenant à témoin les expériences désastreuses de certaines villes comme Paris et New York, où les activités de la plateforme Airbnb ont été officiellement reconnues et encadrées par des lois, M. Desmarais dresse le constat de la confusion générée par la suite en raison de ce qu’il considère comme un échec des politiques.
Ce phénomène n’a d’égal, en ce qui a trait au tumulte, qu’UBER, un autre phénomène troublant qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.
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