La ministre canadienne des Affaires étrangères estime que le programme nucléaire de la Corée du Nord représente une « sérieuse menace » à la sécurité internationale.

Chrystia Freeland assure que le Canada appuie ses alliés, comme les États-Unis, lorsqu’ils sont menacés. Mais elle croit qu’il faut trouver des moyens de désamorcer la situation, qui a été marquée ces derniers jours par des échanges enflammés entre le président américain Donald Trump et le dictateur nord-coréen Kim Jong-un.
Mme Freeland exhorte la Corée du Nord à reconnaître qu’elle choisit une voie qui n’aura pas de dénouement positif.
La ministre Freeland a ajouté que la communauté internationale parlait d’une seule voix en condamnant les actions de la Corée du Nord et que le Canada était résolu à trouver une solution au problème.
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Le premier ministre Justin Trudeau affirme que le Canada continuera de travailler avec ses alliés afin que la Corée du Nord renonce à ses ambitions nucléaires.(AFP/Getty Images)
Libération du pasteur

Hyeon Soo Lim
PHOTO LA PRESSE CANADIENNE
La ministre a par ailleurs exprimé son soulagement après la libération d’un pasteur canadien, Hyeong Soo Lim, qui purgeait une peine de prison à vie à Pyongyang pour avoir commis selon le régime de Kim Jong-un des « crimes contre l’État ».
Elle a rappelé que le Canada demandait depuis le départ la libération et le rapatriement du pasteur.
« Je suis très, très heureuse que le pasteur Lim ne soit plus maintenant dans des conditions très, très difficiles », a-t-elle dit.
Emprisonné depuis janvier 2015, le pasteur de 62 ans, est apparu publiquement dimanche devant sa congrégation à Mississauga en banlieue de Toronto (Ontario, centre), au lendemain de son retour en sol canadien.
Libéré mercredi par le régime de Pyongyang pour « raison médicale », le pasteur Lim est apparu plutôt en bonne forme dans son église presbytérienne coréenne de la Lumière de Toronto.
Souriant et légèrement amaigri, en costume sombre et cravate sur une chemise blanche, le pasteur s’est assis aux côtés de son fils au premier rang des fidèles avec, sur ses genoux, sa petite-fille née pendant qu’il était aux travaux forcés en Corée du Nord.
Cette peine lui avait été infligée après sa condamnation pour actes subversifs contre le régime nord-coréen, des accusations toujours démenties par le gouvernement canadien.
RCI avec La Presse canadienne, AFP et Radio-Canada
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