La façade du Metro PE Prix de Jonquière

La façade du Metro PE Prix de Jonquière
Photo Credit: Radio-Canada/Yves Bergeron

Metro et bien d’autres entreprises subiront les contrecoups de la hausse du salaire minimum en Ontario

L’Ontario a récemment annoncé une hausse graduelle du salaire minimum dans la province, ce qui n’est pas toujours de bon augure pour les activités de certains détaillants qui doivent procéder à des réajustements pour amoindrir les conséquences.

La chaîne Metro parmi les principaux concernés.

Cette hausse de 11, 40 $ à 14 $ dès janvier prochain, et à 15 $ en 2019, aura des effets sur les distributeurs que sont Metro, Super C, Brunei et bien d’autres.

Une étude d’impacts économiques indique que la plupart des détaillants n’échapperont pas aux contrecoups de cette bonification progressive du salaire minimum.

C’est la rentabilité des détaillants qui sera directement touchée.

C’est pour cette raison que Metro, dont l’action s’est dépréciée des deux tiers, envisage de réduire les dépenses pour amoindrir le choc.

Il est nécessaire pour le distributeur alimentaire de procéder à des réajustements, au lieu d’avoir à gérer des dépenses supplémentaires de près de 50 millions de dollars chaque année, notamment dans ses magasins en Ontario, où un bon nombre de ses employés reçoivent un salaire minimum.

La hausse du salaire minimum et les conséquences pour les entreprises
La hausse du salaire minimum et les conséquences pour les entreprises © Radio-Canada

Les PME pourraient connaître des difficultés

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante avait indiqué qu’elle ne voyait pas d’un bon œil la décision du gouvernement ontarien, car une augmentation du salaire minimum de 32 % en 18 mois serait extrêmement nuisible aux petites et moyennes entreprises canadiennes.

Les petites entreprises seront punies, au contraire des grands syndicats. Il s’agit là d’un exemple à ne pas suivre par n’importe quel gouvernement soucieux de préserver la santé de ses PME et de son économie.  

Certaines des entreprises annoncent la fermeture de quelques-uns de leurs magasins, ce qui va se traduire également par des pertes d’emplois.

C’est le cas de Couche Tard qui emploie près de 10 000 personnes en Ontario, et qui va bientôt revoir son effectif dans cette province.

Les craintes des petites municipalités ontariennes

La hausse du salaire minimum crée également des grincements de dents au sein des petites municipalités ontariennes.

Le sort des plus petites et moyennes entreprises est au centre des inquiétudes, dont leur capacité à s’adapter.

La Chambre de commerce de l’Ontario, qui a analysé les effets de cette augmentation progressive du salaire minimum, souligne que ce sont en tout 185 000 emplois qui seront perdus, sur une période de deux ans. De plus, les principales villes de la province enregistreront des dépenses supplémentaires de près de 500 millions.

En complément

RCI avec des informations de Radio-Canada

Catégories : Économie
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