Plus tôt cette année, le nom de l’ancien député conservateur québécois Hector-Louis Langevin a été effacé de l’édifice qu’occupe le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, après des demandes de chefs des Premières Nations.
Ces derniers identifient ce politicien, qui a été un des responsables de la fusion du Haut et du Bas-Canada, comme le principal artisan de la mise sur pied des pensionnats autochtones, au moment où John A. Macdonald (qu’on surnomme le père de la Confédération) était au pouvoir.
Mais selon le professeur Luc-Normand Tellier, Hector-Louis Langevin n’était plus au gouvernement lorsque le système des pensionnats autochtones a été mis sur pied et n’a passé qu’un an et demi au ministère des Affaires autochtones lorsqu’il était député.
Maryse Jobin s’est entretenue avec Luc-Normand Tellier, professeur émérite à l’École des sciences de la gestion-UQAM, qui dénonce la différence de traitement qu’on a fait subir au francophone Langevin, alors que John A. Macdonald, un anglophone, était PM du Canada au moment de la mise sur pied des pensionnats autochtones.
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