Depuis 23 h dimanche, les travailleurs de l’usine GM d’Ingersoll sont en grève.
Au cœur du bras de fer entre ces grévistes représentés par le syndicat Unifor et le géant américain de l’automobile, il y a la sécurité d’emploi.
Unifor s’oppose à la décision de General Motors d’avoir transféré une partie de sa production au Mexique et que 400 travailleurs se retrouvent au chômage.
GM a précisé qu’au départ 625 personnes devaient perdre leur emploi, mais que ce nombre a été réduit grâce, entre autres, à des départs à la retraite.
Mike Van Boekel, leader syndical :
« On est loin d’une entente. »
En juillet, GM a mis un frein à la production de son véhicule sport Terrain en Ontario et a déménagé le tout à ses installations au Mexique.
L’usine d’Ingersoll, connu sous le nom de CAMI, ne fait plus que l’assemblage du VUS Equinox qui est un des véhicules les plus populaires de GM.
Ce véhicule est aussi assemblé au Mexique et le syndicat d’Unifor s’inquiète que les 2500 emplois restants soient en danger.
Unifor demande donc que l’usine ontarienne devienne le producteur numéro un de l’Equinox en Amérique du Nord.
Melissa Vanstone, une travailleuse :
« Oui, j’ai un peu peur [de perdre mon emploi]. Il y a tellement d’inconnus et de choses qu’on ne maîtrise pas. »
Cependant GM incite Unifor à revenir à la table des négociations et se dit déçue de la tournure des événements.
RCI avec Radio-Canada, Reuters, La Presse canadienne et CBC News
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