Volkswagen Canada aurait autorisé que ses véhicules soient exploités même s’ils n’étaient pas conformes aux normes d’émissions contenues dans la Loi sur la protection de l’environnement de l’Ontario.
C’est ce qu’allègue le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques de la province la plus populeuse du Canada.
D’ailleurs, des enquêteurs de ce ministère se sont rendus à Ajax mardi, en Ontario, pour faire des perquisitions au siège social de Volkswagen Canada.
Chris Ballard, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques :
« Les propriétaires de Volkswagen, les concessionnaires, leurs gestionnaires de service et les techniciens ne sont pas visés par cette enquête. »

Ces accusations surviennent deux ans après que Volkswagen a été reconnue coupable d’un verdict semblable aux États-Unis.
En 2015, le géant allemand de l’automobile avait admis avoir installé un logiciel qui réduisait le niveau réel d’émissions de gaz nocifs dans 11 millions de voitures.
Volkswagen a dû verser 4,3 milliards de dollars américains et a aussi racheté les véhicules munis d’un moteur truqué.
Un règlement au civil de 15 milliards de dollars a aussi été conclu avec les autorités environnementales et les clients de Volkswagen aux États-Unis, où 600 000 voitures étaient touchées.
RCI avec Radio-Canada Environnement
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