Depuis quelques jours, des nouveaux arrivants bénéficient du 7e art québécois pour approfondir leurs connaissances des aspects historiques, sociaux et culturels de la Belle Province.
Le cinéma, c’est bien connu, est à la fois reflet de la société, le produit et témoin d’une époque, et un catalyseur du changement social. Il est également le compagnon idéal pour l’apprentissage informel d’une langue. Il familiarise avec l’accent, la prononciation, l’établissement des liens entre discours verbal et éléments visuels. Comme dirait l’autre, le cinéma aide à « l’approfondissement de la compétence culturelle des apprenants ».
Le voyage cinématographique à travers les méandres de l’histoire, de la culture et du mode de vie des Québécois offert aux nouveaux arrivants est une initiative de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en collaboration avec Québec Cinéma.
Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma, se félicite de cette initiative qui, espère-t-elle, sera pérenne.
ÉcoutezEn tout, 6 films sont présentés aux nouveaux arrivants inscrits dans des cours de francisation. Le cinéma, selon les deux organismes, devrait permettre aux nouveaux arrivants « de découvrir des pans de l’histoire du Québec, qu’il soit basé sur des personnages historiques ou sur des moments charnières de l’évolution de la société. »
Les films sélectionnés sont «Louis Cyr : L’homme le plus fort du monde, de Daniel Roby, La Passion d’Augustine de Léa Pool, Mon oncle Antoine de Claude Jutra, Ce qu’il faut pour vivre de Benoît Pilon, Maurice Richard de Charles Binamé et Les Ordres de Michel Brault.

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