Justin Trudeau lors d’une visite d’un centre de traitement des commandes d’Amazon en octobre 2016.PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Justin Trudeau lors d’une visite d’un centre de traitement des commandes d’Amazon en octobre 2016.PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Trudeau courtise Amazon pour attirer dans notre cour son futur siège social

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a écrit au président de l’entreprise américaine pour lui vanter les mérites du Canada au moment où plusieurs villes canadiennes, et des dizaines de villes américaines, se font la lutte pour obtenir le futur siège social d’Amazon.

Citant une croissance soutenue, Amazon avait annoncé le 7 septembre qu’elle était à la recherche d’une ville en Amérique du Nord afin d’y établir un deuxième siège social qui sera au moins aussi important que celui de Seattle.

Amazon est à la recherche d’une région métropolitaine qui se trouve à moins de 45 minutes d’un aéroport international; qui lui offre un accès direct au transport en commun.

Un méga siège social et des gros salaires

Or, Amazon, qui emploie 380 000 personnes dans le monde, compte en engager près de 50 000 de plus pour travailler dans ce nouveau siège social d’une superficie de 8 millions de pieds carrés et dont la construction représenterait des investissements pouvant dépasser les cinq milliards de dollars américains.

Le géant mondial de la distribution en ligne déclarait qu’elle accorderait la priorité aux offres des régions métropolitaines avec plus d’un million d’habitants. C’est ainsi que Vancouver, Toronto, Montréal, et Calgary ont annoncé depuis un mois leur intention de présenter leur candidature.

L’arrivée dans une région métropolitaine canadienne d’un géant comme Amazon créerait, comme c’est le cas à Seattle, une véritable armée d’employés qualifiés dont le salaire moyen atteint les 100 000 $.

La différence canadienne

Dans une lettre adressée au fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui commence par « Cher Jeff », Justin Trudeau dresse la liste de tous les avantages qu’une grande ville canadienne procurerait au géant du commerce en ligne.

Sans faire la promotion d’une ville en particulier, il souligne que les entreprises établies au Canada jouissent de frais de fonctionnement parmi les plus bas des pays du G7, un système de soins de santé universel, un système bancaire stable et une main-d’oeuvre instruite.

Selon le premier ministre, les villes canadiennes sont parmi les meilleurs endroits où vivre, travailler et s’amuser dans le monde.

Il aborde aussi la simplification du processus d’immigration, un point qui semble être une critique à peine voilée des politiques anti-immigration de Donald Trump.

Aide-mémoire…
Amazon fait partie avec Apple, Google et Facebook des « quatre grands d’Internet ».
En juillet 2017, Amazon a atteint une capitalisation historique de 510 milliards de dollars et rejoignait ainsi les entreprises dont la valeur en Bourse dépasse 500 milliards de dollars comme Apple, Alphabet et Microsoft

Le président d’Amazon, Jeff Bezos
Le président d’Amazon, Jeff Bezos © AP/Ted S. Warren

RCI avec La Presse canadienne et les informations de Nicolas Pham et de Radio-Canada

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Catégories : Économie, International, Société
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