Un détail de l’affiche officielle du colloque. Comme toile de fond l’une des oeuvres de l’artiste Virginie P. Bordeleau

Un détail de l’affiche officielle du colloque. Comme toile de fond l’une des oeuvres de l’artiste Virginie P. Bordeleau
Photo Credit: Virginie P. Bordeleau | Colloque international Rencontres des imaginaires transcult

L’autre, l’identité et la transculturalité : des thèmes abordés lors d’un récent colloque à Winnipeg

Les Rencontres des imaginaires, imaginaires transculturels au Canada et dans les Amériques fut le résultat d’une collaboration entre l’Université de Winnipeg (UW), l’Université du Manitoba (UM) et l’Université de Saint-Boniface (USB). Il a rassemblé des chercheurs, des écrivains, des artistes, des critiques d’art et des commissaires d’exposition, dans une perspective transculturelle, autour de la question de la rencontre des imaginaires.

Mais qu’est-ce qu’un imaginaire ? 

Le concept d’imaginaire peut avoir plusieurs sens selon les divers points de vue. Il y a bien sûr, la notion de l’imaginaire comme synonyme d’imagination. Mais il y a aussi l’idée de limaginaire social ou l’imaginaire collectif ainsi que celle de l’imaginaire personnel. Mais si l’on considère le sens le plus strict, on peut dire que l’imaginaire est la capacité d’un groupe ou d’un individu à se faire une image du monde. En peu de mots, c’est une perspective sur le monde, une façon de le comprendre.

Pour les organisatrices du colloque tenu à Winnipeg au mois de septembre Adina Balint (UW), Irène Chassaing (UM) et Lise Gaboury-Diallo (USB), à l’heure actuelle, la mondialisation de marchés ainsi que la présence des réseaux sociaux semblent s’orienter vers l’effacement des frontières imaginaires de l’altérité (de l’autre). Mais en réalité, disent-ils, ce phénomène donne lieu à un pluralisme complexe où les différences qui distinguent les humains les uns des autres activent aussi des processus tels que la reconnaissance identitaire, de même que des ressentiments, les angoisses et les replis.

Radio Canada International a parlé à la professeure Lise Gaboury-Diallo, l’une des organisatrices du colloque. Elle nous dit que ce qui l’a le plus étonné de cet événement a été de constater que le questionnement sur des sujets tels que l’identité, le transculturel et la diversité des imaginaires n’est pas nouveau, ils a toujours intéressé les êtres humains :

Lise Gaboury-Diallo
Lise Gaboury-Diallo © Dan Harper

Un autre des éléments intéressants de cette rencontre organisé à Winnipeg a été d’explorer la manière par laquelle les artistes, toutes disciplines confondues, s’y prennent pour représenter la réalité à travers leur art. Lise Gaboury-Diallo dit que c’est leurs interprétations du monde, souvent surprenantes, qui permettent de porter un regard nouveau, rafraîchissant et sans jugement sur des sujets qui peuvent être difficiles, tels que l’immigration, le refuge ou la violence.

Courte biographie de Mme Lise Gaboury-Diallo

Née à Saint-Boniface au Manitoba, Lise Gaboury-Diallo est professeure universitaire et auteure. En juin 2017, elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada. Cette nomination s’est ajoutée à d’autres honneurs de cette professeure du Département d’études françaises, de langues et de littératures à l’Université de Saint-Boniface, notamment le titre de chevalier de l’Ordre des palmes académiques françaises qu’elle a reçu en mars 2016.

Catégories : Immigration et Réfugiés, Société
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