La Banque mondiale dit que l’hydroélectricité est la plus importante source d’énergie renouvelable dans le monde, qu’elle représente un cinquième de l’électricité produite sur la planète. Au Canada, l’hydroélectricité constitue la première source d’énergie du pays, soit 60 % de la production canadienne d’électricité. De plus, selon l’Association canadienne de l’hydroélectricité qui défend les intérêts de l’industrie hydroélectrique, « le potentiel hydroélectrique est encore inexploité au Canada ». Aujourd’hui, le Canada est le troisième producteur d’hydroélectricité dans le monde!
Au mois de septembre dernier en Ontario, la conférence annuelle sur le pouvoir de l’eau de l’Ontario Waterpower Association a présenté un panel pour discuter du développement hydroélectrique sur les voies navigables fédérales. On parlait particulièrement de l’expérience de l’agence publique Parcs Canada en Ontario.
Pour savoir comment des projets d’hydroélectricité voient le jour dans les parcs nationaux du Canada, nous avons contacté John Festarini qui est directeur associé des voies navigables de l’Ontario pour Parcs Canada et responsable des opérations des barrages, ponts et écluses du canal Rideau. M. Festarini explique le processus par lequel une idée de barrage hydroélectrique devient réalité tout en prenant en considération les risques et les avantages qu’un projet de cette envergure implique. Écoutez :
Malgré les avantages de ce type de production d’énergie, il existe tout de même des critiques à l’égard des projets hydroélectriques.
Au Québec par exemple, la Fondation Rivières travaille depuis longtemps à expliquer que sur le plan environnemental, les barrages hydroélectriques ne sont pas si verts que ça! L’organisme soutient que les projets de grands barrages inondant des dizaines, voire des centaines de kilomètres carrés de territoire produisent de vastes quantités de gaz à effet de serre et un important contaminant, le méthyl-mercure.
Avec l’inondation des territoires, la matière végétale non récoltée se retrouve sous l’eau et sa décomposition produit du méthane, un gaz ayant un potentiel de réchauffement 20 fois plus important que le CO2.
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