80 % des décès de nouveau-nés auraient pu être évités
En effet, en 2016, on estime que 2600 bébés sont morts chaque jour dans les 24 heures suivant leur naissance. Pour environ 2 millions de nouveau-nés, leur première semaine a également été leur dernière. En tout, cette année-là, 2,6 millions d’enfants dans le monde n’ont pas survécu à leur premier mois de vie. Et pourtant, parmi eux, 80 % sont morts de causes qui auraient pu être évitées ou traitées telles que la prématurité, les complications lors de l’accouchement ou encore les infections comme la septicémie et la pneumonie.

Une femme repose à côté de son nouveau-né endormi dans une clinique communautaire dans le quartier balnéaire pauvre de Carrefour à Port-au-Prince, Haïti. © UNICEF
- Inde — 69 070
- Chine — 44 760
- Nigéria — 20 210
- Pakistan — 14 910
- Indonésie — 13 370
- États-Unis — 11 280
- République démocratique du Congo — 9 400
- Éthiopie — 9 020
- Bangladesh — 8 370
Les progrès survenus en survie infantile laissent pour compte les nouveau-nés
Au cours des deux dernières décennies, la survie infantile dans le monde a pourtant connu des progrès sans précédent. En effet, la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a été réduite de moitié, avec 5,6 millions de décès en 2016. Mais la mortalité néonatale est loin de connaître les mêmes avancées, puisque la proportion de nouveau-nés morts avant d’avoir atteint leur 28e jour de vie représente encore 46 % des décès d’enfants de moins de 5 ans.
Le mois prochain, l’UNICEF lancera une campagne mondiale visant à exiger et fournir des solutions de santé abordables et de qualité pour chaque mère et chaque nouveau-né. Ces solutions incluent notamment l’approvisionnement continu en eau et en électricité des établissements de santé, l’assistance qualifiée à la naissance, la désinfection du cordon ombilical, l’allaitement dans la première heure suivant la naissance et la pratique du peau à peau entre la mère et l’enfant.
Radio Canada International avec l'UNICEF
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