Le Salon de l’automobile de Détroit aux États-Unis est le plus important salon du genre en Amérique du Nord.
L’événement international présenté jusqu’au 28 janvier chez nos voisins du sud se tient sur fond de tensions entre le Canada et les États-Unis, pendant que les négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) font du surplace.
Pourquoi? L’industrie de l’automobile représente une partie importante des échanges commerciaux entre les deux pays. Washington insiste pour que plus de véhicules et de pièces soient fabriqués en territoire américain.
Ce qui alimente les craintes que l’administration Trump veuille se retirer de l’ALENA. D’ailleurs, c’est le conseiller spécial de l’Ontario et du Canada pour le dossier de l’automobile, Ray Tanguay, qui a ouvert la série de conférences sur l’innovation, une première pour cet événement.
Le message de M. Tanguay à l’intention des Américains était clair : le monde automobile n’est pas responsable du déficit commercial des États-Unis puisque ce secteur doit reposer davantage sur l’innovation.
Le conseiller spécial Ray Tanguay :
« Il faut collaborer et travailler ensemble. On a une industrie qui change présentement, il y a beaucoup de nouvelles technologies. »
En visite au Salon de Détroit, la secrétaire au Transport des États-Unis, Elaine Chao, ne s’est pas prononcée sur les négociations en cours de l’ALENA, mais elle a tenu à souligner l’investissement de Fiat-Chrysler d’un milliard de dollars américains au Michigan.
Cette somme servira au rapatriement de la production du véhicule Dodge Ram du Mexique.
RCI, Radio-Canada (avec des informations du journaliste Philippe Leblanc)
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