Vendredi dernier, une élève de 11 ans de la région de Toronto avait confié à la police avoir été agressée par un homme pendant qu’elle se rendait à l’école.
La jeune fille avait alors affirmé avoir été victime d’une attaque durant laquelle on avait coupé son hidjab par-derrière avec des ciseaux et que l’homme s’était enfui lorsqu’elle s’est mise à crier.
Après enquête auprès de plusieurs personnes, les policiers ont conclu que l’attaque présumée ne s’est jamais produite.
L’affaire avait fait grand bruit la semaine dernière et avait été rapidement dénoncée par de nombreuses personnes, dont la première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne et le premier ministre du Canada Justin Trudeau.
Aujourd’hui, le cabinet du premier ministre canadien a publié le communiqué suivant :
« Ces derniers mois, nous avons malheureusement constaté une hausse des crimes haineux visant des minorités religieuses, en particulier des femmes. Nous devons traiter cette question avec le plus grand sérieux parce que cette tendance à la hausse est un signe de l’augmentation de l’intolérance […] Nous sommes soulagés que cet incident ne se soit pas produit. »
Mark Pugash, porte-parole du service de police de Toronto :
« Les enquêteurs ont analysé et évalué [les renseignements recueillis] et la seule conclusion possible était que les événements, tels que décrits, ne s’étaient jamais produits. »
La police a affirmé que son enquête est terminée et qu’aucune accusation n’a été déposée contre l’élève. Aucun commentaire n’a été émis sur les motivations de la jeune fille.
Le Conseil scolaire public anglais de Toronto, qui accompagnait l’élève lors de ses déclarations vendredi, s’est borné à une courte phrase aujourd’hui :
« Nous sommes très contents de voir que l’agression ne s’est jamais produite. »
Ryan Bird, porte-parole du Conseil scolaire public anglais de Toronto.
RCI, Radio-Canada Toronto
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Une élève portant un hidjab attaquée sur le chemin de l’école (Radio-Canada Toronto)
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