Les analystes s’attendaient à ce que la Banque du Canada annonce une hausse de son taux directeur et c’est ce qu’elle a fait mercredi.
Ce taux se situe maintenant à 1,25 %. Alors que la dette des ménages canadiens demeure élevée, cette hausse pourrait freiner leurs dépenses et pourrait ralentir l’économie.
Malgré cette perspective, la Banque du Canada reste confiante à propos de l’économie canadienne. Voici ce qu’elle évoquait dans son plus récent rapport :
« La consommation et l’investissement résidentiel ont été plus robustes qu’escomptés, ce qui reflète la forte progression de l’emploi. Les investissements des entreprises ont crû à un rythme solide et les intentions d’investissement restent positives. »

Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, a cependant expliqué que l’incertitude entourant la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec les États-Unis et le Mexique crée de l’incertitude.
« C’est une grande inconnue pour nous […] nous ne savons pas quel effet cela pourrait avoir sur l’économie. Il faut donc se préparer pour savoir quels mouvements surveiller et être prêt à réagir immédiatement de façon appropriée. »
Un autre aspect inquiète aussi la Banque du Canada, soit le fait que les investissements étrangers au pays en provenance des États-Unis et de l’Europe sont en recul depuis un an et demi.
Ce nouveau taux de 1,25 % est le plus haut en neuf ans. Les experts croient que d’autres hausses sont à prévoir d’ici la fin de 2018.
RCI, Radio-Canada, La Presse canadienne et CBC
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