Une femme en dépression. Photo: istock

Et si on causait prévention en santé mentale

L’accès à des soins en santé mentale n’est pas toujours chose facile alors que les besoins sont grands au Québec.

En décembre dernier, le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, annonçait une enveloppe récurrente de 35 millions de dollars pour mettre en place le premier programme public en psychothérapie.

Un pas dans la bonne direction selon Stephen Léger, vice-président à l’APTS (Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux), mais qui ne répond pas à la demande pour ses soins sur le terrain :

« Maintenant les besoins de la population, tel qu’on les a mesurés ces dernières années, les experts du domaine, c’est sûr qu’on évalue qu’on aurait plus besoin de quelque chose comme autour de 200 millions. Certains ont même dit 400 millions annuels récurrents pour s’attaquer juste aux soins en psychothérapie, mais à mon sens et à l’APTS, il faudrait investir encore plus en prévention. »

M. Léger a signé une lettre ouverte intitulée Si on causait des vraies causes qui explique la nécessité de prévenir les problèmes de santé mentale plutôt que de seulement mettre l’accent sur la guérison.

Maryse Jobin a demandé à Stephen Léger de parler des déterminants sociaux comme la pauvreté chez les femmes et la solitude chez les aînés qui engendrent de la détresse psychologique et comment faire pour y remédier.

Écoutez

Stephen Léger, vice-président à l’APTS. Photo: Courtoisie APTS

En complément

On cause pour la cause 2018 (initiative de Bell pour mettre fin à la stigmatisation et parler de santé mentale)

Catégories : Politique, Santé, Société
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