Depuis 1925, le club Caboto, situé dans la ville de Windsor en Ontario, n’accepte que les hommes dans son conseil d’administration et durant certains événements.
Une façon de faire d’une autre époque pour ce club privé qui a dû tenir une assemblée en fin de semaine dernière pour discuter de cette politique publiquement critiquée.
Ron Moro, directeur général du club Caboto, a expliqué dimanche que l’assemblée constituée de 300 membres a décidé de ne pas céder à la pression populaire.
« Nous n’allons pas changer simplement parce que des politiciens et des responsables communautaires nous disent de le faire, ça n’arrivera pas […] Nous allons changer lorsque nous serons prêts à le faire, et nous allons le faire pour les bonnes raisons. »
Le club Caboto. Photo : CBC/Melissa Nakhavoly
Cette politique sexiste a été dénoncée durant les dernières semaines. La première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, a annulé une assemblée publique qui devait se tenir au Caboto pour la déplacer ailleurs. Ce boycottage a été imité par des organisations de Windsor et par la Ville qui ne louera pas de locaux au club pour l’instant.
Un geste dénoncé par M. Moro, car cela nuit à la communauté. « Nous redistribuons nos profits dans la communauté. Alors ils ne nous font pas mal, ils font mal à ces groupes qui ont besoin de notre aide. »
Joe Politi, membre du club Caboto et père de deux filles. Photo: CBC/Jason Viau
Tous les membres ne partagent toutefois pas la position de Ron Moro. Le conseiller municipal Bill Marra s’est déjà prononcé contre cette politique avant cette assemblée. Même chose pour Joe Politi, qui croit par contre que la position du club pourrait changer.
RCI, Radio-Canada, CBC (selon un reportage de Jason Viau)
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Windsor aussi pourrait boycotter le club Caboto (Radio-Canada Windsor)
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