À l’heure où les médias traditionnels perdent une grande part de leurs revenus publicitaires au profit de géants du web comme Facebook et Google, ceux-ci récoltent des milliards de dollars en bombardant leurs utilisateurs de publicités microciblées par des algorithmes.
Pendant ce temps, les quotidiens comme La Presse à Montréal et le Toronto Star à Toronto tentent de s’ajuster en essayant de nouveaux modèles économiques.
Certains favorisent une combinaison mur payant et revenus publicitaires, alors que d’autres comme La Presse privilégient davantage la voie d’un OBNL et d’une aide gouvernementale.
Comment assurer une survie durable des médias d’information dans un tel contexte?
François Delorme, qui enseigne en sciences économiques à l’Université de Sherbrooke, croit en une solution mitoyenne qui allie la démarche d’un organisme de bienfaisance et les revenus d’une entreprise privée. Maryse Jobin l’a questionné à ce sujet.
Écoutez
François Delorme enseigne en sciences économiques à l’Université de Sherbrooke. Photo : Courtoisie
« C’est ce qu’on voit en économie, si je vends un produit qui est extrêmement différent de celui de mon concurrent (un produit de niche) c’est plus facile de lui demander de payer. Mais si je suis un média de masse et que vous me demandez de payer et que je peux trouver l’information ailleurs sans payer, c’est difficile de me demander de payer. »
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