Le cannabis semble avoir des secrets que l’on ignore, malgré le fait que la plante est bien connue et peut se distinguer facilement des autres dans un jardin. À la veille de sa légalisation à des fins récréatives au Canada, les scientifiques entendent percer tous les mystères de la célèbre plante avec la mise sur pied d’une chaire de recherche à l’Université de Sherbrooke.
Comprendre toutes les possibilités d’utilisation du cannabis
Dans un contexte marqué par la crise des opioïdes, les recherches sur les possibilités d’utiliser le cannabis permettront d’explorer les avenues thérapeutiques de la plante.
Kamal Bouarab, professeur au département de biologie à la faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke, est le responsable de cette chaire.
Il a confié à Alice Chantal Tchandem qu’il est tout à fait pertinent d’explorer le plein potentiel des plants de cannabis.
Pour cela, la chaire sollicitera une licence de Santé Canada pour pouvoir produire des plants qui seront utilisés uniquement à des fins de recherche.
La chaire générera et améliorera les pousses de cannabis susceptibles de produire différentes molécules de cannabinoïdes qui seront utilisées à des fins thérapeutiques.

De gauche à droite : Steven Blanchard, président de CannaSher, Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l’Université de Sherbrooke, Kamal Bouarab, titulaire de la chaire CannaSher sur le cannabis médical, et Claude Spino, vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences. (Groupe CNW/Université de Sherbrooke)
Un investissement de plus de 1 million de dollars soutenu par CannaSher
C’est en partenariat avec l’organisme CannaSher que la chaire de recherche de l’Université de Sherbrooke a vu le jour.
Cet organisme privé, qui veut se lancer dans la production du cannabis à des fins médicinales au Québec, entend mettre sur le marché des huiles à base de cannabis pour la santé, d’ici la fin de l’année.
C’est pour cette raison qu’il a investi 900 000 $ dans la mise sur pied de la chaire de recherche.
Pour sa part, l’Université apportera une contribution de 703 700 $, ce qui porte le total des sommes destinées au financement de la chaire à 1 603 700 $.
Cette somme sera consacrée prioritairement à la recherche.
Des financements supplémentaires seront également sollicités auprès de différents organismes, dont des organismes fédéraux.
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