Environ 407 000 emplois sont restés vacants pendant au moins quatre mois au Canada, particulièrement dans le secteur de la construction, en raison de l’impossibilité des employeurs à trouver des candidats qui leur convenaient.
Selon une compilation publiée mardi par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), ce nombre au premier trimestre de 2018 s’est maintenu à son sommet du quatrième trimestre de 2017 partout au pays.
Le document précise que de janvier à mars, à l’échelle canadienne, 407 000 postes étaient restés vacants pendant au moins quatre mois, pour un taux de 3 %. Un an plus tôt, le taux du premier trimestre a été de 2,6 %.
C’est en Colombie-Britannique et au Québec que la pénurie de main-d’œuvre est la plus sévère de tout le pays, leurs taux de postes vacants ayant encore augmenté de 3,8 % et de 3,7 % respectivement.
Le rapport constate :
- des hausses modérées en Ontario (3,2 %) et au Manitoba (2,7 %);
- aucune évolution au Nouveau-Brunswick (2,7 %), en Alberta et en Nouvelle-Écosse (toutes deux à 2,4 %);
- une demande du marché du travail encore affaiblie à Terre-Neuve-et-Labrador (1,6 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (1,1 %) et en Saskatchewan (2,1 %), le nombre de postes vacants étant en légère baisse dans ces trois provinces;
- une augmentation du nombre de postes vacants au Québec cette année, pour atteindre un nouveau record de 103 100 emplois
Le nombre de postes vacants est calculé par la FCEI par la proportion de postes à pourvoir par rapport à l’ensemble des emplois disponibles.
© Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
Le rapport précise également que du côté des industries, « les taux de postes vacants sont également plutôt équilibrés » puisqu’ils ont grimpé dans sept secteurs et diminué ou stagné dans six autres.
© Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
Par ailleurs, selon ce que la recherche du FCEI a pu constater, les employeurs qui ont au moins un poste vacant prévoient une hausse moyenne globale des salaires de 3,1 %, contre 2,4 % pour ceux qui n’en ont aucun. Cela voudrait dire que les postes vacants imposent une certaine pression sur les salaires.
Avec les informations de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.
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