En Ontario, les électeurs se sont débarrassés des libéraux qui étaient en place depuis 15 ans. Ils ont offert un gouvernement majoritaire au Parti progressiste conservateur de Doug Ford. La défaite a été cuisante pour les troupes de la première ministre sortante Kathleen Whynne. Ils n’ont conservé que 7 sièges sur 67. Ils perdent au passage le statut de parti politique à Queens Park, l’Assemblée législative provinciale.
Regardez Tam-Tam Canada / 8 juin 2018
Le parti progressiste-conservateur a remporté 76 sièges sur 124, le Nouveau parti démocratique 40, le Parti libéral sept et les verts un. La première ministre défaite, Kathleen Wynne a, dès jeudi soir, annoncé sa démission de la direction du Parti libéral.
Réduction du fardeau fiscal et du train de vie de l’État, baisse des factures d’électricité, fin au programme d’éducation à la sexualité dans les écoles publiques, etc. sont quelques-unes des priorités de Doug Ford. Politique atypique qualifié de populiste, Doug Ford, 53 ans, est souvent comparé à Donald Trump.
En dépit de cette comparaison avec le président américain, Doug Ford a assuré Justin Trudeau de sa solidarité dans le bras de fer qui l’oppose à Donald Trump sur les tarifs punitifs imposés par Washington à l’aluminium et à l’acier canadiens. Il souhaite sincèrement travailler main dans la main avec son homologue fédéral sur cette question.
La province la plus populeuse du Canada avec ses 13,6 millions habitants est aussi la plus multiculturelle. Pourtant, les questions liées à l’immigration ont été très peu abordées durant la campagne électorale. Ce qui ne décourage pas pour autant des organismes qui aident à l’intégration des immigrants francophones dans la province, comme La Passerelle IDE. La présidente de cet organisme, Léonie Tchatat, nous a confié ses réflexions au lendemain du scrutin. Autour de Didier Oti sur le plateau de Tam-Tam cette semaine, Marc Montgomery, Alice Chantal Tchandem Kamgang, Marie-Claude Savard et Leo Gimeno.
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