Un sondage de l’Université de Northern British Columbia (UNBC) et de la Société pour les parcs et la nature du Canada (SNAP) révèle que les Canadiens appuient en forte majorité l’augmentation des aires protégées sur le territoire et sur les plans d’eau comme les océans, les fleuves et les rivières.
Cette étude est inspirée de celle menée il y a quelques années par la Société zoologique de Londres dans sept pays juste avant le Congrès mondial sur les parcs de 2015 de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Au Canada, c’est la firme de sondages Ipsos qui a mené l’étude en question alors que le pays s’est donné comme objectif de protéger 17 % de ses terres et 10 % de ses aires marines d’ici 2020. On est loin de ces objectifs en ce moment, car seulement 10,6 % des territoires et 7,7 % des plans d’eau jouissent d’une protection.
Maryse Jobin a demandé à Alain Branchaud, biologiste et directeur général de SNAP Québec, de mettre en contexte les résultats du sondage Étude canadienne sur la place de la nature (juin 2018).
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Alain Branchaud est biologiste de formation et est dg de SNAP Québec. Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet
Il y aura plus tard cette semaine une rencontre des ministres fédéraux et provinciaux sur la question des aires protégées à Ottawa, la capitale nationale. Selon Alain Branchaud, les élus pourraient s’inspirer de ce sondage pour s’assurer que les objectifs de 2020 seront atteints et pour planifier l’avenir.
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