Après que le gouvernement canadien se soit dit gravement préoccupé par les récentes arrestations d’activistes pour les droits des femmes en Arabie saoudite, notamment de Samar Badawi, soeur de Raif Badawi, dont la famille est réfugiée dans la province de Québec, l’Arabie saoudite a donné 24 heures à l’ambassadeur canadien pour quitter le pays, a rappelé son ambassadeur et a suspendu toute transaction commerciale.
L’affaire Raif Badawi a provoqué, à plusieurs occasions, une crispation des relations entre le Canada et l’Arabie saoudite sans atteindre une telle ampleur jusqu’ici. Il est l’un des prisonniers d’opinion les plus connus de la planète. Même si le blogueur ne milite plus, ses idées continuent de voyager.
En le fouettant à 50 reprises devant une mosquée de Djeddah, le 9 janvier 2015, les autorités saoudiennes ne se doutaient probablement pas des conséquences de ce geste sur l’opinion publique. Depuis, partout dans le monde, Raif Badawi est devenu un symbole de la liberté d’expression opprimée.
Mais qui est cet activiste? Que réclamait-il? Pourquoi l’a-t-on condamné à 1000 coups de fouet et à 10 ans de prison?
Nos collègues de Radio-Canada Estrie ont produit une bande dessinée qui raconte son histoire.
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