Les négociations entourant l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) font du surplace entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Pendant ce temps, Donald Trump affirme ne pas être pressé.
C’est ce que le président américain a déclaré jeudi lorsqu’une délégation mexicaine était de passage à Washington pour rencontrer Robert Lighthizer, le représentant américain au commerce.
Ces pourparlers avec le Mexique durent pourtant depuis plus de quatre semaines. Trump a qualifié l’ALENA d’entente catastrophique pour les Américains.
À propos du Canada qui n’a pas participé à cette ronde de négociations avec le Mexique, le résident de la Maison-Blanche dit que le Canada a été laissé de côté pour le moment, car ses tarifs et barrières commerciales sont trop importants.
Une déclaration faite un an jour pour jour après le début de la renégociation entourant l’ALENA.
Autre son de cloche
Selon des responsables des trois pays, il peut arriver lors de telles discussions qu’un pays soit absent pour laisser les deux autres régler des différends comme dans le secteur de l’industrie automobile.
M. Lighthizer semble avoir laissé une porte ouverte au Canada. Il a suggéré que le Canada pourrait à nouveau participer aux pourparlers, lorsqu’il y aura un accord avec le Mexique.
Du côté canadien, un porte-parole de Chrystia Freeland, la ministre des Affaires étrangères, a indiqué que les négociateurs canadiens restent en communication avec leurs vis-à-vis américains et mexicains.
Avec des informations de l’AFP et de La Presse canadienne

La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland
Photo: Graham Hughes /Canadian Press
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