Est-il vrai que le vote issu de la diversité est naturellement libéral au Québec? Que la minorité issue du monde arabe ou les Maghrébins d’Afrique du Nord ne sont pas très portés sur la chose politique? Que les candidats issus de l’immigration, surtout la plus récente, sont condamnés à accepter des circonscriptions perdantes? Qu’en est-il de la deuxième génération?
En vue des élections générales au Québec, le 1er octobre, nous avons posé toutes ces questions à Frédéric Castel, chargé de cours aux départements de géographie et des sciences des religions à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
« Dans l’univers politique, il est admis que le vote des minorités ethnolinguistiques à Montréal, par exemple, est massivement acquis aux partis libéraux aux paliers provincial et fédéral », affirme-t-il en analysant les dernières élections dans la métropole. Toutefois, il ne s’arrête pas aux facteurs ethnolinguistiques et prend en compte les « réalités sociologiques propres aux divers quartiers (âge, revenus, etc.) ou à divers types de sensibilité ».
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