Le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue au Canada. Et le tiers de sa population est francophone.
C’est en 1967 qu’elle le devient après l’adoption d’une première loi sur les langues officielles sous un gouvernement libéral. En 2002, le Parti conservateur de Bernard Lord a créé un poste de commissaire aux langues officielles.
Et durant la campagne électorale, un autre parti, le « People’s Alliance » ou l’Alliance des gens, affirme que le bilinguisme coûte trop cher et qu’il faut même abolir le commissariat aux langues officielles.
Maryse Jobin a demandé à Roger Ouellette pourquoi la légitimité du bilinguisme revient à l’avant-plan au Nouveau-Brunswick.
Écoutez
Roger Ouellette, politologue à l’École des hautes études publiques à l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick. Courtoisie : Roger Ouellette
Roger Ouellette, professeur titulaire de sciences politiques à l’École des hautes études publiques à l’Université de Moncton :
« Comme partout à travers le monde lorsqu’on a une coexistence de deux communautés linguistiques ça se fait dans l’harmonie, mais parfois il peut y avoir des tensions. »
M. Ouellette est aussi détenteur d’un doctorat en science politique de la Sorbonne et un ancien élève de l’École nationale d’administration (promotion « Denis Diderot »).
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