Une question de relation de travail positive
Si globalement les Canadiens sont satisfaits de leurs supérieurs hiérarchiques, ils sont aussi de plus en plus nombreux à porter des appréciations négatives sur leur qualité de leadership.
La firme de recrutement OfficeTeam a interrogé plus de 570 employés âgés de 18 ans ou plus qui travaillent dans des bureaux au Canada.
Quand on leur a demandé si leurs supérieurs hiérarchiques méritaient des félicitations, les répondants ont été nombreux à se dire satisfaits.
79 % des travailleurs ont affirmé être satisfaits de leurs supérieurs
Plus d’un répondant sur cinq a évalué ses supérieurs de façon négative.
Quelle personnalité pour un bon supérieur hiérarchique
La firme de recrutement recommande aux supérieurs hiérarchiques de soigner leur relation de travail avec leurs subalternes. Ils doivent notamment reconnaître l’incidence de leur rôle de leader. Il s’agit d’une position qui devrait leur permettre d’établir des relations de travail positives.
La reconnaissance et la valorisation du travail des personnes sous leur supervision peuvent avoir un effet positif sur leur rendement.
Le supérieur doit veiller à entretenir des relations de travail cordiales et à soutenir la satisfaction, le rendement et l’engagement des employés.
Être un bon leader signifie en clair qu’il faut être capable de manifester de l’intérêt à l’égard du perfectionnement et de l’avancement professionnel des employés.
En procédant ainsi, le leader favorise une meilleure autonomie dans la gestion des projets, afin d’accroître la confiance, la productivité et l’engagement global des employés envers leur entreprise.
Plus de deux répondants sur cinq (42 %) croient que leur supérieur est un bon leader et plus du quart d’entre eux considère leur supérieur comme un mentor (27 %) et un ami (26 %).
Mais ce n’est pas tout le monde qui est de cet avis : 15 % des répondants ont affirmé que leur superviseur faisait de la microgestion et 13 % sont allés jusqu’à dire qu’il était incompétent.
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