Une organisation non gouvernementale canadienne en gestation, dénommée Femmes en agriculture mondiale (FAM), nourrit l’ambition de se lancer dans l’aide auprès des agricultrices dans divers pays en développement.
Renforcer leurs capacités de production
Le grand défi des agriculteurs, d’une manière plus générale, dans les pays en développement, est celui de la technologie et des moyens de production.
Dans ces pays, à cause de la pauvreté, bon nombre d’agriculteurs voient leurs activités stagner ou s’arrêter.
Chez les femmes, la situation est aggravée très souvent par leur inaccessibilité au financement, à la propriété et par la non-reconnaissance de leurs efforts dans différents secteurs.
L’ambition de l’ONG canadienne FAM est de venir en aide à ces femmes afin d’améliorer leur productivité et les amener à se prendre en main.

La récolte du maïs au Kenya Photo : TONY KARUMBA/ Getty images
De plus, Mme Fourgeron pense qu’il faut un transfert du savoir-faire canadien dans le domaine agricole pour permettre aux femmes de pays émergents d’améliorer leurs revenus et leurs pouvoirs décisionnels. Ainsi, elles seront mieux acceptées dans ce secteur et leur rôle obtiendra une plus grande reconnaissance.
ÉcoutezAgriculture en Afrique Crédit photo : IS
Nécessité d’un ordre professionnel de femmes agricultrices
Le projet de Nadine Forgeron semble bien structuré et elle est à la recherche de partenaires au Canada, comme ailleurs dans le monde pour l’accompagner dans sa démarche et l’aider à atteindre ses objectifs.
À en croire Mme Forgeron, l’ONG FAM crée un certain attrait auprès des femmes, notamment en Afrique. Elle y a voyagé à plusieurs reprises et a pris la mesure des problèmes des agricultrices.
Elle compte lancer son projet en Afrique de l’Ouest, avec la Guinée comme point d’entrée, où elle compte se servir d’unités mobiles pour répondre aux multiples besoins des femmes et favoriser leur autonomie.
Par ailleurs, la Canadienne souligne l’importance de mettre sur pied dans chacun des pays un ordre professionnel de femmes œuvrant dans le domaine agricole. C’est, selon elle, la voie la plus sûre vers la valorisation et la reconnaissance du métier des femmes en agriculture.
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