Au Canada, une femme est tuée tous les six jours par son conjoint. Au Québec, 19 000 infractions contre la personne sont commises chaque année en contexte conjugal.
Un constat alarmant pour les organismes comme la maison d’hébergement La Dauphinelle à Montréal qui appuie les femmes victimes de violence.
Et durant les dernières années, Sabrina Lemeltier a constaté un changement chez celles qui fréquentent l’établissement :
« Le portrait a complètement changé au cours des 10 dernières années. Actuellement nous, 70 % des femmes que nous recevons ne sont pas nées au Canada. On parle de femmes en provenance de l’Afrique, des Caraïbes, du Maghreb. Nous, on a dû s’adapter au niveau des langues […] ça, c’est vraiment une nouvelle réalité. »
Sabrina Lemeltier, directrice générale de l’organisme à but non lucratif La Dauphinelle, explique à Maryse Jobin comment les femmes sont épaulées afin de se soustraire de la violence physique, psychologique, sexuelle ou économique.
Écoutez
Sabrina Lemeltier est directrice générale de la maison d’hébergement La Dauphinelle. Photo : La Dauphinelle
Une campagne de sensibilisation de 12 jours a commencé le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et s’étend jusqu’au 6 décembre, Jour de commémoration pour les victimes de Polytechnique.
En complément
Page Facebook de La Dauphinelle (spectacle bénéfice le jeudi 29 novembre à l’Olympia de Montréal)
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