L’apport économique des travailleurs bilingues qui résident à l’extérieur du Québec s’élevait à 135 milliards de dollars selon des chiffres du recensement de 2016 de Statistique Canada.
Cela représente 10 % du PIB au Canada et correspond au poids démographique de ces personnes capables de fonctionner dans les deux langues officielles, soit le français et l’anglais.
Cette étude du Conference Board, effectuée à la demande de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), montre que 37,1 % des travailleurs bilingues hors Québec détiennent au moins un baccalauréat, car ils ont tendance à rester plus longtemps sur les bancs d’école.
Leurs salaires sont aussi, en moyenne, plus élevés que ceux des Canadiens unilingues, et ils trouvent des emplois plus rapidement dans leur domaine d’intérêt.
Et comme l’explique Lynn Brouillette, directrice générale de l’ACUFC, ces travailleurs bilingues se retrouvent en plus grand nombre en Ontario, en Colombie-Britannique, en Alberta et au Nouveau-Brunswick.
Maryse Jobin a d’abord demandé à Lynn Brouillette pourquoi cette étude a été réalisée.
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Lynn Brouillette est directrice générale de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne. Photo : ACUFC
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