Christine Girard était resplendissante lundi, à Ottawa, lorsqu’elle a finalement reçu deux médailles olympiques pour ses performances en haltérophilie à Pékin en 2008 et à Londres en 2012.
Dans les deux cas, certaines athlètes qui la devançaient ont été reconnues coupables de dopage.
À Londres, Girard avait décroché une médaille de bronze dans la catégorie des moins de 63 kg. En août 2016, le bronze s’est transformé en or, car la Kazakhe Maya Maneza et la Russe Svetlana Tzarukaeva ont été suspendues par la Fédération internationale d’haltérophilie.
Il s’agit de la première médaille d’or olympique en haltérophilie de l’histoire canadienne.

Christine Girard lors de sa prestation aux Jeux de Londres en 2012 Crédit photo : Laurence Griffiths/Getty Images Sports
Plus tard la même année, l’haltérophile qui s’est entraînée pendant 20 ans pour monter sur la plus haute marche du podium apprenait que sa 4e place aux Jeux de Pékin en 2008 allait se transformer en bronze.
Entourée de sa famille, Christine Girard a vécu sa cérémonie de remise de médailles au Centre national des arts dans la capitale canadienne.
Le Comité olympique canadien a orchestré l’événement à Ottawa à la demande de l’athlète.
Le Comité international olympique lui avait offert d’être récompensée pendant les prochains Jeux d’été à Tokyo, en 2020, mais elle a préféré rester au pays afin que les autres athlètes canadiens puissent croire en leur rêve de gagner de façon propre.
RCI, Radio-Canada Sports et La Presse canadienne
En complément
Lettre à Christine Girard, le soir du 12 août 2008 (Radio-Canada Sports)
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