Le premier ministre du Québec, François Legault, veut interdire le port de signes religieux, dont le voile (le hijab), pour les employés de l’État en position d’autorité comme les juges, les policiers, les gardiens de prison et les enseignants.
Une promesse faite lors de la dernière campagne électorale et que le gouvernement de la Coalition avenir Québec a l’intention d’honorer depuis qu’il a pris le pouvoir il y a quelques semaines.
Cette approche est perçue comme une laïcité jugée non inclusive, car certaines personnes, dont des femmes, y voient une attaque à leur liberté de religion.
Le chercheur Bertrand Lavoie s’est penché sur cette question dans un livre paru récemment intitulé La fonctionnaire et le hijab, liberté de religion et laïcité dans les institutions publiques québécoises.
Il a interviewé, pour les fins de sa recherche, 30 femmes voilées qui occupent des postes dans des institutions publiques québécoises.
Maryse Jobin a d’abord demandé à Bertrand Lavoie, chercheur en sociologie, droit et religion, d’expliquer le contexte historique qui entoure le port de signes religieux au Québec et au Canada.
Bertrand Lavoie est chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche Droit, religion et laïcité de l'Université de Sherbrooke et à la Chaire du Canada en diversité religieuse et changement social de l'Université d'Ottawa. Il conduit aussi des recherches sur les institutions publiques et sur les enjeux sociojuridiques liés à la diversité culturelle et religieuse.
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