Depuis 2017, il y a eu plusieurs rappels de laitues romaines pour cause de contamination à la bactérie E. coli.
Cette année, des dizaines de personnes au Canada et aux États-Unis ont souffert de gastroentérites après avoir mangé des laitues impropres à la consommation.
Une situation qui rappelle une crise similaire associée à l’épinard, au milieu des années 2000, et qui avait mené à la mise sur pied du « Leafy Green Marketing Agreement » chez nos voisins du Sud.
En Californie, il y a 115 fermes de même dimension que celle déterminée par la Food and Drug Administration (FDA), soit l’Adams Brothers Farming comme source de la contamination.
Sylvain Charlebois, spécialiste de l’agroalimentaire, a constaté que cette entente n’est pas suivie à la lettre.
« Dans l’entente du « Leafy Green Marketing Agreement », il y avait des protocoles à suivre, il y avait un cahier de charge extrêmement strict […] Et l’on s’attendait à voir 400 à 500 vérifications menées annuellement par l’industrie pour s’assurer que tout le monde fasse un bon travail. Mais on est passé de 589 vérifications en 2010 à moins de 370 en 2017. On voit qu’il y a eu une diminution de 47 %. »
Maryse Jobin a demandé à Sylvain Charlebois ce qui pourrait être fait pour améliorer la traçabilité et le contrôle sanitaire de production de laitues de toutes sortes.
Écoutez
Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de management à l’Université Dalhousie à Halifax en Nouvelle-Écosse. Photo : Twitter/Sylvain Charlebois
En complément
Pas de laitue romaine, à moins d’en connaître la provenance (RCI)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.