Il y a deux jours, le Canadien Kirk Woodman a été enlevé dans l’est du Burkina Faso en Afrique.
Sa famille a appris que le corps du Néo-Écossais, originaire d’Halifax, a été retrouvé mercredi, criblé de balles, dans une région limitrophe du Niger où, selon le gouvernement burkinabé, la présence de djihadistes est répandue.
C’est son fils Matt, un journaliste de la chaîne de télévision CTV, qui a confirmé la nouvelle. Il a rappelé par voie de communiqué que son père était aussi un mari, un fils et un frère aimant et dévoué.
M. Woodman travaillait dans cette région africaine sur un site minier, propriété de la compagnie canadienne Progress Minerals, basée à Vancouver.
La dépouille a été découverte dans la province d’Oudalan, a précisé un porte-parole du ministère burkinabé de la Sécurité, Jean-Paul Badoum.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, s’adresse à la presse au sujet de la mort de Kirk Woodman au Burkina Faso. Crédit photo : /Paul Chiasson
Jeudi matin, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a qualifié cette affaire de « crime odieux » tout en ajoutant que le Canada travaille avec le gouvernement du Burkina Faso et d’autres partenaires internationaux pour trouver les responsables et les traduire en justice.
Alpha Barry, son vis-à-vis burkinabé, a aussi fait savoir qu’il y aura enquête sur ce « lâche assassinat » afin de retrouver les coupables.
Avec les informations de Radio-Canada, CBC, Agence France-Presse et Reuters
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