Deux membres du Centre culturel islamique de Québec, à gauche Boufeldja Benabdallah, et à droite Mohamed Labidi lors d'une conférence de presse au palais de justice de Québec lors du procès d'Alexandre Bissonnette le 28 mars 2018. Crédit photo: La Presse canadienne/Jacques Boissinot.

S’assurer du respect de la loi sur les armes à feu, la démarche du Centre culturel islamique de Québec

La loi pour enregistrer les armes d’épaule entrera en vigueur au Québec le 29 janvier, ce qui veut dire que tous les propriétaires de ce type d’armes devront suivre la loi sous peine d’amende.

Cette date coïncide avec le deuxième anniversaire de la tuerie de Québec dans laquelle six personnes sont tombées sous les balles et plusieurs ont été blessées lorsqu’Alexandre Bissonnette, armé, est entré dans leur lieu de culte et a fait feu.

Lundi, une lettre adressée au premier ministre du Québec, François Legault, demandait que la loi contienne des mesures de vérification pour s’assurer que les personnes propriétaires d’armes ne soient pas aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Pour l’instant, M. Legault refuse que des changements soient apportés à la nouvelle loi.

Maryse Jobin s’est entretenue à ce sujet avec Mohamed Labidi, ex-président du Centre culturel islamique de Québec. Il a cofondé la grande mosquée de Québec.

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Catégories : Politique, Société
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