Sue Duguay a vécu une bonne partie de sa vie dans la communauté de Miramichi, où les francophones sont minoritaires.
À l’adolescence, elle a commencé à s’impliquer dans le réseau jeunesse francophone du Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue. Aujourd’hui, elle poursuit des études à Moncton en sciences politiques, en économie et en science de la gestion.
Elle constate que la montée du populisme au Nouveau-Brunswick, avec l’arrivée du parti People’s Alliance qui a fait élire trois députés en 2018, attise un sentiment antifrancophone :
« Ce sont de petits messages qui sont passés par ces mouvements populistes qui finissent justement par être un discours populaire. Un discours qui, non seulement, sort de la bouche des gens qui sont contre la francophonie ou contre le bilinguisme, mais qui sont eux-mêmes francophones ou bilingues, peu importe la façon dont ils s’identifient. »
Elle a été élue présidente en 2018 de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.
C’est toutefois à titre personnel que Sue Duguay participe cette semaine à Winnipeg à la conférence sur la montée du populisme et de la francophobie au Canada organisée par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).
Sue Duguay répond aux questions de Maryse Jobin sur l’émergence du populisme au Nouveau-Brunswick et en Ontario et aussi d’un sentiment antifrancophone.
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