Un bulletin de migration interrégionale rendu public par l’Institut de la statistique du Québec révèle que les Montréalais continuent de quitter l’île pour les banlieues.
La métropole québécoise a enregistré un déficit migratoire de 24 000 personnes en 2017-2018 au profit des autres régions du Québec. Il s’agit des pertes les plus importantes depuis la période 2009-2010.
En chiffres plus précis, 35 970 personnes se sont installées à Montréal en provenance d’ailleurs en province, mais le hic c’est que 59 633 sont partis, entre autres, vers les Laurentides au nord, Lanaudière à l’est et la Montérégie au sud.
Ces chiffres ne veulent pas dire que l’ensemble du bilan démographique est négatif pour Montréal, car c’est la ville que choisissent en grande majorité les immigrants provenant de l’étranger. Il faut aussi tenir compte du bilan des naissances pour avoir un portrait global.
Du côté de la Ville de Montréal, on affirme travailler sur trois priorités pour inciter les familles à rester : l’habitation, la qualité de vie et la mobilité.
Le président du comité exécutif, Benoit Dorais, a expliqué en conférence de presse que ça va prendre un certain nombre d’années avant que cette stratégie donne des résultats.
On estime que le quart de la population de la province de Québec vit à Montréal.
Avec les informations de Radio-Canada et l’Institut de la statistique du Québec
En complément
La migration interrégionale au Québec en 2017-2018 (Institut de la statistique du Québec)
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