Transplant Québec souhaite une adhésion toujours plus importante au don d’organes, malgré une tendance plutôt favorable révélée par un sondage de la firme Léger en octobre 2018.
Toutes les régions du Québec concernées
Le sondage révèle que le travail de promotion du don d’organe de Transplant Québec porte ses fruits partout dans la province.
- 92 % des Québécois y sont favorables
- 88 % ont signé l’autocollant de consentement sur la carte d’assurance maladie
- 69 % en ont parlé avec leurs proches.
Malgré ces bons résultats, Transplant Québec souhaite aller de l’avant avec la sensibilisation.
Louis Beaulieu, directeur général de Transplant Québec Crédit : Transplant Québec
ÉcoutezGreffe de rein Photo : Radio-Canada / ICI Radio-Canada
Quelques points saillants du sondage
1500 Québécois et Québécoises de tous les âges, à partir de 16 ans, ont été sondés en octobre 2018.
L’idée était de faire le point sur leurs connaissances et perceptions au sujet du don d’organes.
Si 92 % des Québécois se disent favorables au don d’organes, 70 % déclarent vouloir faire le don à leur décès et ont pris des mesures pour le faire.
Plus de 3 millions d’inscriptions sont observées concrètement dans le registre de consentement au don d’organes et de tissus de la Régie de l’assurance maladie du Québec.
1800 inscriptions figurent dans le registre des notaires.
1 citoyen sur 2 a formellement fait connaître sa volonté, soit chez le notaire, soit à la Régie de l’assurance maladie du Québec, ce qui constitue une forme de corroboration entre les données réelles et les données du sondage Léger.
8 % des répondants sont défavorables ou indécis à l’égard du don d’organes. Parmi les motifs exprimés, ces répondants ont principalement dit que c’est en raison de convictions personnelles (43 %), par peur/malaise (33 %) ou par manque de confiance envers les professionnels (20 %).
Instruments chirurgicaux Photo : iStockPhoto
Détruire les mythes
Malgré tout, il y a encore des familles qui refusent. Et la sensibilisation permet de changer leur perception. Transplant Québec lance à ce sujet une campagne d’un mois le 18 mars. Elle vise non à accroître les connaissances de la population et à déboulonner certains mythes autour du don d’organes.
Les gens savent par exemple qu’un seul donneur peut sauver plusieurs vies, qu’on peut donner des organes de notre vivant, et que l’orientation sexuelle n’empêche pas qu’une personne devienne donneuse d’organes, mais ils ne savent pas toujours qu’il n’y a pas de limite d’âge pour donner. C’est pourquoi on entend souvent dire : « Je dois être trop vieux pour donner. » Le plus vieux donneur avait 92 ans et il a donné son foie.
RCI avec Transplant Québec
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.