Hier, l’Académie française a abdiqué et a voté en faveur de féminiser les noms des professions. Ce qui veut dire que des termes comme « auteure », « présidente » ou « cheffe » sont reconnus comme de bons usages.
Ce sujet a longtemps été tabou au sein de cette institution instaurée au 17e siècle par le cardinal Richelieu en France.
Dans un rapport faisant foi de ce changement, l’Académie a reconnu que « toutes les évolutions visant à faire reconnaître dans la langue la place aujourd’hui reconnue aux femmes dans la société peuvent être envisagées ».
Un rapport approuvé avec une forte majorité et rédigé par quatre membres de l’Académie française, dont deux femmes : la romancière et essayiste Danièle Sallenave et l’écrivaine et biographe Dominique Bona.
Pourtant en 2014, l’Académie qualifiait l’utilisation de mots au féminin comme « ingénieure » et « procureure » de dérivation aux règles ordinaires et de véritables barbarismes.
Alors que la féminisation des titres est courante au Québec depuis la fin des années 70 et dans d’autres pays francophones, ce n’est pas la même chose en France.
Avec les informations de Radio-Canada et Agence France-Presse
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