Les manifestations se poursuivent en Algérie, surtout depuis que l’entourage d’Abdelaziz Bouteflika a confirmé sa candidature pour un cinquième mandat.
Un mouvement qui fait maintenant tache d’encre chez les jeunes, particulièrement dans les universités.
Même les promesses du camp du président de rester à la tête moins longtemps et de procéder à des réformes constitutionnelles n’apaisent pas les protestataires qui réclament du changement.
Quel rôle jouent les jeunes dans le désir de mettre fin aux années de gouvernance de l’entourage de Bouteflika?
Raouf Farrah a participé à la fondation du Collectif des jeunes engagés de l’Algérie. Il explique les demandes des manifestants qui sortent dans les rues :
« Ce que les Algériens demandent depuis deux semaines, c’est la fin du système Bouteflika et non pas seulement la fin de la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat. Afin de jeter les bases d’une Algérie renaissante qui permettra à tout un chacun de s’épanouir. »
Maryse Jobin s’entretient avec Raouf Farrah, membre fondateur de Collectif des jeunes engagés. Il est aussi analyste politique et membre du Centre de recherche Sec Dev, basé à Ottawa, qui se penche sur les mouvements migratoires, les conflits et la sécurité.
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Raouf Farrah, membre fondateur du Collectif des jeunes engagés (Algérie). Crédit photo : Raouf Farrah
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