C’est la conclusion d’une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) sur les intentions du gouvernement Legault de baisser les cibles d’immigration à 40 000 par année plutôt que 50 000.
Parmi les facteurs pris en compte par Julia Posca, auteure de l’étude, le fait que depuis 2014 au Québec l’écart du taux d’emploi entre les personnes nées au pays et les personnes immigrantes a diminué pour s’établir en 2018 respectivement à 86,6 % et 78,9 %.
Fait à noter : ce taux de 78,9 % au Québec a même dépassé le taux d’emploi des personnes immigrantes de l’Ontario, la province voisine , qui est aussi la plus populeuse du pays.
Ce qui fait dire à Mme Posca que ce n’est pas le moment de réduire le nombre d’immigrants accueillis au Québec, car beaucoup d’entreprises manquent de main-d’œuvre, entre autres, à cause du vieillissement de la population.
L’IRIS recommande que la cible de 50 000 personnes immigrantes reçues annuellement soit maintenue et que les acteurs qui leur viennent en aide reçoivent un budget adéquat afin d’offrir les services dont les personnes immigrantes ont besoin afin de bénéficier du meilleur soutien pour s’intégrer.
Avec des informations de Radio-Canada et des données de l’IRIS
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