L’entreprise québécoise a décidé de regrouper tous ses actifs d’avions d’affaires et d’avions commerciaux sous une même bannière, Bombardier Aviation, et de se départir de certains de ses actifs à l’étranger.
Pas de perte d’emplois en perspective!
Renaud Gagné, directeur Québec Unifor. Crédit : Unifor
En pareille circonstance, les syndicats représentant les employés concernés s’inquiètent que l’entreprise procède à des mises à pied.
Après une rencontre avec les dirigeants, le syndicat Unifor se dit satisfait du message qui en a découlé. L’avionneur a assuré qu’il n’y aura pas de perte d’emplois.
C’est une nouvelle encourageante pour Unifor et pour ses 2300 membres au Centre de finition des avions d’affaires Global.
« Comme dans toute réorganisation du côté de la structure dirigeante, nous ne nous attendons pas à ce qu’il y ait des répercussions sur les emplois de la production. D’autant plus que la situation avec les carnets de commandes est positive. Nous comptons travailler afin que cela se poursuive », a affirmé Renaud Gagné, le directeur québécois d’Unifor, dans un communiqué de presse.
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Un avion atterrit à l’usine de Bombardier à Montréal en 2015. Crédit photo : La Presse canadienne/Ryan Remiorz
L’avionneur se départit de certains de ses actifs à l’étranger
Par ailleurs, Bombardier a mis en vente ses actifs au Maroc et en Irlande du Nord, où il figure parmi les plus gros employeurs.
L’entreprise a amélioré sa rentabilité et ses profits ont été multipliés par cinq, par rapport à l’année dernière.
Malgré tout, ses prévisions pour 2020 sont incertaines. Cette incertitude est loin d’ébranler le syndicat Unifor, qui soutient qu’il est davantage question pour la compagnie de chercher à réduire ses coûts d’exploitation et éventuellement de revoir le nombre de postes à des niveaux plus élevés de la hiérarchie, notamment à la direction et du côté des adjoints.
Il n’y aura pas de changements dans les relations de travail, relève en fin de compte M. Gagné, qui réitère qu’il n’est pas question de réduire le nombre des emplois, mais de chercher à recruter la main-d’œuvre qui fait défaut en ce moment, à cause du vieillissement de la population et des multiples départs à la retraite.
Unifor se prépare pour les négociations entourant la conclusion d’une nouvelle convention collective, à l’automne, pour ses membres syndiqués.
RCI avec Unifor
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