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Les contenus de CBC/Radio-Canada doivent refléter les besoins de tous les Canadiens, affirme la PDG, Catherine Tait

La présidente directrice générale de CBC/Radio-Canada était l’invitée de RDI vendredi. Elle a réaffirmé les missions de la structure qui sont celles d’offrir aux Canadiens des contenus qui répondent à leurs attentes, où qu’ils se trouvent et quels que soient leurs âges.

CBC/Radio Canada se tourne vers la modernité

Parmi les questions évoquées par Catherine Tait figure le déménagement prochain dans les nouveaux locaux de CBC/Radio-Canada, au coin de la rue Papineau et du boulevard René-Levesque, tout près de son site actuel, à Montréal.

Était-ce nécessaire de changer de local 83 ans après la création de CBC/Radio-Canada, et près de 50 ans après la construction de la tour qui a aujourd’hui une valeur « emblématique et patrimoniale » pour le Québec et le Canada?

Certainement, a répondu la PDG, qui est aux commandes de CBC/Radio-Canada depuis le 3 avril 2018.

À l’ère du numérique et des nouvelles technologies, ce déménagement s’imposait comme une nécessité pour un arrimage de la structure à la modernité. Il le fallait aussi parce que les coûts du réaménagement de la tour actuelle auraient été trop élevés. Ce réaménagement aurait été un véritable gouffre financier de 170 millions de dollars, sans compter des frais annuels d’entretien de l’ordre de 20 millions.

En optant pour un nouveau local construit et loué à hauteur de 20 millions de dollars par an sur 30 ans, l’idée était aussi de créer un espace agréable, une espèce de maison du peuple, un lieu accueillant qui positionnera Radio-Canada comme une entité à la fine pointe de la technologie, un leader mondial en sens, a affirmé Mme Tait.

Envisager des partenariats avec des producteurs indépendants sans négliger l’apport des employés

La PDG a réaffirmé la volonté de CBC/Radio-Canada de diffuser des contenus venant de producteurs extérieurs, tout en comptant sur la productivité en tout temps de ses employés.

Si l’accent est davantage mis sur les contenus numériques, cela ne voudra pas dire que les canaux traditionnels de diffusion, la télévision et la radio, occuperont une place marginale, car il faut avant tout présenter une offre susceptible de satisfaire les attentes des Canadiens, quelles que soient leurs préférences.

La clientèle jeune s’intéresse davantage aux contenus numériques qu’elle consulte sur les tablettes et les téléphones intelligents. CBC/Radio-Canada tient compte de toutes ses cibles, a relevé Catherine Tait. Elle souligne aussi la nécessité de tenir compte du public international, en envisageant un avenir plus mondial, et en ciblant des contenus adaptés aux publics visés.

Elle pense aussi que certains géants du web, notamment Netflix, Amazon et Facebook, devraient cesser de tirer gratuitement des avantages des contenus de CBC/Radio-Canada et payer leurs justes parts de taxes.

Mme Tait a souligné à ce sujet que la question fait l’objet de préoccupations à Ottawa, où le gouvernement fédéral envisage de revoir le cadre réglementaire, pour que ces multinationales du web aient l’obligation d’apporter les recettes qui sont attendues de leurs activités.

RCI avec Radio-Canada.

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